Réaménagement du Cœur de Quartier de Pouvourville
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Trop de nouveaux logements et pas assez d’infrastructures routières ou de transports
Sur ces dernières décennies, la population de POUVOURVILLE s’est multipliée 6 fois plus que l’ensemble de TOULOUSE (source UFR Sciences Espaces et Société Département de Géographie et d’Aménagement). C’est donc un des quartiers qui a, proportionnellement, le plus participé à l’offre de nouveaux logements.
Et comme l’indique le diagnostic de L’AGENDA 21 de TOULOUSE : « l’intensification des déplacements est majoritairement due à l’augmentation de la population et a l’étalement des territoires spécialisés ». 100 logements de plus à POUVOURVILLE, c’est donc 200 à 250 véhicules par jour de plus (Sic. Service Circulation MAIRIE de TOULOUSE). C’est de fait, plus d’embouteillages le matin entre 8H et 9H, d’autant que POUVOURVILLE a les caractéristiques d’un quartier périurbain.
Et encore tous ces chiffres ne prennent en compte le développement urbanistique des communes du SICOVAL. Pourtant elles font plus ou moins partie du bassin de vie de POUVOURVILLE et entrainent tout naturellement des déplacements quotidiens en direction du CHU, des établissements BELLEVUE ou des COMMERCES & SERVICES DE POUVOURVILLE…
On note qu’entre 2011 et 2016, la population du SICOVAL a augmenté en moyenne de 1570 habitants chaque année, soit + 2,2 % de population supplémentaire. Ce taux était plus élevé que celui de la Haute-Garonne (+1,4 %).
On note qu’entre 2011 et 2016, la population du SICOVAL a augmenté en moyenne de 1570 habitants chaque année, soit + 2,2 % de population supplémentaire. Ce taux était plus élevé que celui de la Haute-Garonne (+1,4 %).
Le SUD EST TOULOUSAIN (y compris POUVOURVILLE) a donc été très fortement urbanisé mais il n’y a pas eu de nouvelles voiries structurantes pour suppléer la RN113 et la D4 qui étaient déjà saturés. Il faut aussi ajouter que si, sur ces vingt dernières années, l’offre transport s’est bien étoffée (Ligne B du métro, Navettes, Téléo …) ce n’est pas suffisant. En grande partie parce que la spécialisation des territoires rend difficile leur desserte par les transports en commun.
Tout cela pour dire que ce n’est donc PLUS la circulation de transit opportuniste qui asphyxie POUVOURVILLE… C’est d’ailleurs ce que laissait déjà entendre les études de la MAIRIE dès 2004.
Pour TOULOUSE METROPOLE, il est donc de sa responsabilité d’arrêter provisoirement de lotir sur POUVOURVILLE afin d’analyser avec le SICOVAL et la REGION quels sont les investissements nécessaires (infrastructures, transports) pour accompagner durablement l’urbanisation du SUD EST TOULOUSAIN.
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